Enfance – rectangle de vert, j’entends je enfant allongé aux fougères, herbe de Saint-Jean, fleurs de Bach attelées au dimanche ou je dans mon corps d’enfant Chartres et le colza après-midi d’été (dans l’ultime encoche lointaine d’un jaune) proche des maisons neuves qui ne sont pas des maisons le colza je l’invente à songer à tons distraits (ou soustrayant leur flegme) des rives la barque moussue oubliée où ? une hauteur enforestée pareille aux bûchers-vêtements de Gandhi à entendre au haut le coucou… après-midi de G., les pruniers sauvages et les grillages rouillés ou est-ce de carrières à la pluie-nuit-hiver des —————— naissent de la proximité de matelas abandonnés enflant le creux des routes parmi des poupées vieilles et les roses trémières, assoupis dans l’orage, ils, repliés-liés sur eux-mêmes (gerbes à croire) comme d’un pangolin, malais : celui qui s’enroule, Ahh, lingot-Angola des jungles ou volubilis, sur quelle fusette à s’envider son nom… rayures, un sac abandonné, j’imagine dedans une odeur de rouge à lèvres, aux pigeonniers, angles où ? tombés en sciure, dimanche lustré de bricolages, bordures de rivière à la nuit, par l’étroite faille cinq syllabes de quinquet, ô Flaubert, po-ta-mo-gé-ton, associant, une scène mentale, les lavandières, pourquoi non Daubigny, Gauguin ou Sérusier, Fritz Thaulaw, Renoir, Boudin, Signac… La Cathédrale d’Huysmans et eaux-fortes, ces illustrations de Ch. Jouas… Dans ma tête, comme dans Recordações da casa amarela de João César Monteiro par ex., Andante con moto de Schubert, sa présence à l’enterrement de Beethoven, sa mort un an plus tard (…)
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